Zipolite

Nous sommes présentement à Zipolite, une plage du pacifique dans une baie isolée. Nous comptons y passer la nouvelle année. Depuis Panjachel nous sommes encore arrêtés à San Cristobal  mais il faisait -2 C la nuit; nous avons pris la décision de partir vers les plages!

Feliz Navidad

L’école nous a donné notre congé. Des écoliers heureux d’être en vacances! Nous passerons Nöel au bord du lac magnifique lac Atitlan comme tous les soirs depuis plus de deux semaines. La route nous interpelle et nous quitterons pour San Cristobal, ville coloniale qui ne cesse de nous attirer. Ici, nous sommes toujours seuls depuis que les Français ont quitté. Il y eu un couple allemand avec lesquels nous avons échangé un peu d’information car ils ne parlent que l’allemand et un peu d’anglais; ce ne doit pas toujours être facile!

Lago Atitlan

Nous avons suivi une semaine de cours intensifs d’espagnol et nous continuons la semaine prochaine. Les progrès sont lents mais certains. Ça nous emmènera à passer Noël ici; ce qui n’est pas mauvais. Les parapentistes atterrissent la plupart du temps devant nous; je ne sais pas encore si j’en ferai comme l’année précédente. Ce n’est pas vraiment une passion mais c’est assez spectaculaire de voir le lac du haut des airs dans un grand silence.
Nos voisins et maintenant amis Français font le tour du monde dans un Land-Cruiser.( un F75 avec un 2H, Marc) Ils écrivent pour le Lonely Planet des articles sur leur voyage. Il y a quelques jours, deux Autrichiens, rencontrés à San cristobal étaient ici. Ils sont musiciens et récoltent la musique traditionnelle locale. De plus, ils sont suivis d’un cameraman et d’une réalisatrice qui les filment constamment pour une émission *réalité* en Allemagne. Je ne sais pas si les séquences qu’ils ont filmé de nous seront retenus!

Antigua / Panajachel

Nous sommes présentement à Panajachel depuis dimanche. Nous prenons des cours d’espagnol comme par le passé. Les progrès sont lents mais certains; c’est encourageant! Comme l’an passé, nous sommes campés sur le terrain d’un vieil hôtel sut le bord du lac avec accès à la piscine et aux douches; on ne peut demander mieux!

Sémuc Champey

De bonne heure ,nous avons quitté Coban pour de diriger à Sémuc Champey à 60 Km et trois heures de route dont les derniers 20 Kms ont pris 90 minutes. Une route de terre et de pierres large comme le camion qui descendait vers la rivière dans une vallée d’une beauté indescriptible. L’effort en a valu la peine; des lagunes turquoises et émeraudes alimentées par de petites chutes venant des montagnes nous attendaient. Et ce qui est encore plus spectaculaire ; la rivière assez imposante passe en dessous, s’étant creusée un tunnel sous des lagunes. En fait, les lagunes forment un immense pont de calcaire…..et encore une fois, nous étions presque seuls! Fait à noter; depuis notre départ du Mexique, nous n’avons rencontré aucun véhicule récréatif.
De Sémuc, nous avons repris la route vers Guatemala city, la capitale. Nous avons couché dans le stationnement d’un hôtel et ça nous a coûté 6$ souper compris!

Le lendemain, la traversée de la capitale a été pénible; du trafic, de la pollution, du bruit……..pas de carte routière clair et pas de panneaux indicateurs. Malgré tout, nous avons pu passer à travers sans se perdre en demandant des directions à plusieurs reprises. À quelques 60Km, Antigua nous attendait enfin!! Nous allons y passer quelques jours. C’est soulageant de revenir vers un endroit familier.

Pépinière d'orchidées

Nous avons défilé devant des centaines d’orchidées au Vivero Alta Verapaz de Coban; le vieux jardinier nous a servi de guide et nous a présenté les miniatures, la section des Bonzai qui portaient leur propre épiphytes et a attiré notre attention sur les fougères géantes de 25 ans : impressionnant! Ensuite, nous avons trouvé un hôtel en ville qui voulait bien nous laisser stationner dans leur stationnement sécurisé pour la nuit.

Rio Dulce

Rendus à Rio Dulce, nous avons couché dans une marina avec douches et toilettes pour 4$. C’est une ville assez délabrée qui sert de port d’attache à bon nombre d’étrangers sur leur voiliers. Le bar avec son lot de prostitués semble être le lieu de rencontre de plusieurs de ces expatriés ; c’est assez déprimand ! Le seul intérêt est le fort bâti par les Espagnols au 16ieme siècle pour défendre l’entrée de l’immense lac Izabal contre les pirates venant du Belize. Nous quittons donc le lendemain pour Coban, une ville à 300KM dans les montagnes, à la recherche de température moins chaude et humide.

Finca Ixobel

Ayant décidé de laver notre linge, il n’en fallait pas plus pour qu’il recommence à pleuvoir! La finca nous aura comme pensionnaire une autre journée, le temps de plus ou moins sécher notre linge.
En passant à l’édifice principal, j’ai entendu un accent québécois, c’était trois volontaires du Québec qui venait se changer les idées au ranch. Il font parti d’un groupe sous la tutelle du Père Roger Fortin qui oeuvre au Guatemala depuis longtemps. J’avais lu un article sur lui dans le Prensa Libre, un journal d’ici, l’an dernier. Quelle coïncidence! Alors ils me disent qu’ils sont 16 à travailler sur des projets à Rio Dulce au kilomètre 310. Le lendemain, nous sommes arrêtés les visiter en passant. Ils bâtissent présentement une école et terminent une cuisine. Le gros des efforts est cependant à Mixco dans la banlieue de la capitale, Guatemala City. Yves ,un volontaire nous fait faire le grand tour.

Flores & Finca Ixobel

La finca Ixobel nous accueille depuis deux jours. C’est un ranch qui sert d’hôtel et de camping dans une forêt de pin. Ici, c’est selon le code d’honneur, nous inscrivons nos dépenses, nourriture, Internet etc. et nous paierons à la fin.Avant d’arriver ici, nous avons visité la ville de Flores qui est sur une petite ile dans le lac Peten- Itza. L’architecture de démarque par des toits en tôle comme au Belize.

Tikal

Partis de bonne heure de Chetumal, la traversée dans le Bélize a finalement bien été, malgré les complications bureaucratiques et la saisie de notre précieux brie, un concombre et un oignon; de quoi nourrir notre douanier. Les Béliziens sont très sympathiques et fiers de leur pays. C’est propre et les routes sont bonnes. Nous avons traversé le pays en après-midi et, même si c’est gratuit pour entrer dans le pays, ça coûte 30$ pour sortir. Après les complications d’aller de gauche à droite pour faire signer, autoriser, estamper, nous sommes finalement arrivés au Guatemala pour recommencer la valse des guichets pour le visa ,pour payer le visa, pour le permis d’importation du véhicule, pour payer le permis d’importation ….vous voyez un peu! Malgré tout après 30 minutes c’était fini. Ensuite on a dû payer 50 Quetzals (7.50$) pour traverser un petit village….une autre contribution volontaire. La route ensuite est la pire que je n’ai jamais parcourue; une chance qu’il ne pleuvait pas. Pendant 30 Kms parcourus à 15 Km/h , tout sautait tellement que les vis retenant le réfrigérateur se sont arrachées! Finalement le pavé est apparu pour le reste du trajet de plus de 400Km depuis le départ. Arrivés à Tikal, nous avons pu camper à l’intérieur du parc pour deux jours.
Le lendemain, nous partons visiter ce site immense et imposant à 7 :00 am. afin d’éviter la chaleur. La pluie tombait un peu mais le lieu nous appartenait; il y avait très peu de gens. Après trois heures et demi, c’est le retour au camper, très fatigués avec une ruinite aigue. On s’est dit; les ruines c’est assez! la pluie aussi. On se dirige tranquillement vers notre bien-aimé lac Attitlan .