Littoral atlantique

Depuis une semaine, nous avons longé le littoral. Par hasard, nous avons trouvé le musée d'un peintre d'Uruguay de renommée mondiale, qui a bâti un domaine avec beaucoup d'imagination. Nous avons bivouaqué trois jours devant un phare à José Ignacio où nos amis Nello et Marie-Chaude que nous avions rencontré en Argentine sont venus nous rejoindre. Ensuite, le camping de la commune de Rocha nous a accueilli deux fois.; une vraie belle place au bord d'une lagune, très propre avec des gens sympathiques........et c'est gratuit. La femme de l'épicerie ( miniature) nous a préparé des hamburgers au poisson que son mari venait de pêcher. Nous nous promettons de revenir avant notre départ pour aller à la frontière du Brésil à Chuy. Aujourd'hui, nous sommes allés à Montevideo pour finaliser l'arrangement du remisage du campeur. En face, il y avait un musée d'art dans un édifice de toute beauté; le stationnement était ouvert mais le musée n'ouvrait que deux heures plus tard. Le responsable est venu nous voir pour savoir d'où nous venions et finalement nous avons eu droit à une visite privée!

En sortant de la ville, un autre musée qui était la maison d'un diplomate était sur notre chemin; une autre visite individuelle vraiment intéressante.

Colonia

À La marina de Carmelo nous avons rencontré un couple d'Uruguaynos en vacances. On a pu parler de leur culture, de la façon dont ils vivent, du coup de la vie et en retour,  nous avons répondu à leur nombreuses questions sur notre vie au Canada. Ils nous ont initié au maté et à la façon de le préparer et nous ont donné bien généreusement un récipient (une gourde recouverte de cuir) ainsi que la pipette ( bombilla ) .

Le lendemain, Colonia, une belle ville d'influence portugaise et espagnole, nous attendait pour commencer nos recherches afin de trouver un endroit de remisage pour le camion. Un type pourrait peut-être si un camion appartenant à un allemand libère la place comme prévu en mars. On garde en mémoire et on verra si Montevideo sera plus prometteur. Nous couchons sur la place centrale ( plaza major) défendus par deux canons. Juste en face, nous avons soupé sur une terrasse au son de bons musiciens.

Deux cents kilomètres plus loin, la chance nous sourit à Montevideo. Un endroit fermé et très sécuritaire de remisage;  le type nous offre même de nous reconduire à l'aéroport. Nous achetons donc les billets d'avion partant de Montevideo au lieu de Buenos Aires et ça s'avère plus simple. Donc, nous retournons vers Burlington le 15 avril pour revenir le 20 octobre........les jeux sont faits......... Nous coucherons deux jours au pied d'un phare.

Coup de coeur en Uruguay

L'Uruguay s'avère une belle surprise. La vie ici semble plus simple, plus détendue, le gens sont aimables et toujours prêts à aider. Hier, le douanier d'un petit port nous permet de camper devant son poste au bord du rio Negro. Les gens sont discrets et nous observent à distance sauf un matin à Mercedes où une journaliste d'un journal local nous repère et demande à nous interviewer. Il faut dire que vu la chaleur, le toit était ouvert et nous étions stationner à la plaza centrale. Nous avons parlé du voyage, de nos impressions du pays, de la casa rodante avec ses panneaux solaires.


Le pays est petit et les distances courtes entre les points d'intérêts. Hier, nous avons parcouru moins de 75 km sur une petite route à travers une campagne ondulante, verte et occupée par des troupeaux de bovins. Ici, la viande c'est important autant pour le commerce international que pour les BBQ , parillas comme on les appellent ici. Il y en a partout. L'autre passion est le maté ou yerba, une sorte de tizanne un peu amer. Les gens se promènent avec leur thermos d'eau chaude et leur tasse pour le préparer, les stations d'essence offrent même l'eau chaude gratuitement.

Une marina à Carmelo nous héberge pour quelques jours. Belle place, beaux bateaux, calme mais nuageux; ça nous repose de la chaleur intense et humide des derniers jours. Ici, le rio Uruguay se jette dans le rio de la Plata. En face, c'est l'Argentine et Buenos Aires.

Nouvelles photos: http://picasaweb.google.com/traverse1

Les bivouacs

Un bonheur de la vie de nomade c'est un bon bivouac à la fin d'une journée de route. À Rosario, la garde-côtière nous a permis de stationner devant leur entrée avec vue sur le fleuve Parana. Un voyageur Uruguayen rencontré à Salta nous a offert de bivouaquer chez lui à Paysandu dans sa scierie même en son absence. Nous sommes maintenant à Nuevo Berlin ; la police nous a suggéré de bivouaquer au parc devant le fleuve Uruguay. Il faut le dire, ce n'est pas toujours si heureux mais jamais ennuyant. Ça ajoute au bonheur d'avoir vides les réservoirs qui doivent l'être et pleins les autres!