Feliz Navidad!

De retour à Oaxaca

Copan, Honduras

Partis de bonne heure de Pulhapanzak, nous arrivons aux ruines de Copan pour diner. Nous visitons le site qui n'est pas très grand sous une pluie fine. L'endroit se distingue de Tikal et Palenque par ses scultures très élaborées et très bien conservées. Nous campons à l'entrée dans une Texaco avec un garde armé pas loin.
De bonne heure le lendemain, nous traversons la frontière du Guatemala non sans quelques histoires.
Des dizaines de camionneurs attendent car le système informatique ne marche pas. Ils sont très gentils et me laissent passer pensant que pour l'importation de vehicules ça marcherait. Mais non! Le douanier me suggère d'aller payer les frais à la banque et de faire des photocopies de l'autre coté de la frontière en attendant que ça se règle...OK. La banque est fermée, le type est parti déjeuner....une demi-heure plus tard...toujours parti. Le guarde me dit où il déjeune et je m'y rend pour demander s'il y a quelqu'un qui travaille à la banque. Personne ne repond. Je retourne et il apparait soudainement..quel hasard! Finalement le système repart et c'est fait non sans avoir payet 5$ pour frais inexpliqués et sans reçus! On se dit que ça donne de la couleur à notre voyage mais il y a des fois où on se passerait la traversée des frontières.
La traversès de la ville de Guatemala se fait sans emcombres et nous nous retrouvons à Antigua pour la troisième fois dèjà. Après un bon souper, on se couche dans un stationnement guardé et aujourd'hui, nous sommes campés à notre hotel sur le bord du lac Attitlan à Panajachel.

Pulhapanzak, Honduras

La carte nous indique une route entre Gracias et La Esperanza qui nous sauve bien des kilomètres.
Le proprio de la finca nous dit qu'elle est pavée ..........sauf un bout! 30 Km de route de terre horrible, en montagne. Trois heures plus tard, Traverse a passé au travers et nous aussi avec un mal de tête et une bonne appréciation pour les routes pavés même en mauvais état.
Nous arrivons enfin à Comayagua, une ville coloniale en voie de restauration. Nous y passons la nuit dans un stationnement à coté du poste de police. Après avoir examiné la carte, nous decidons que nous avons poussé assez loin notre voyage. En effet, nous devrons traverser la capitale, Tegucigalpa pour continuer et les grandes villes sont toujours difficiles.
Nous passons plus à l'est autour du lac Yojoa pour aller visiter les chutes Pulhapanzak. Ce sont des chutes magnifiques de 44 mètres dans un parc privé très propre. On obtient la permission de rester pour la nuit. Demain ce sera les ruines maya de Copan.

Gracias, Honduras

Après un bon souper hier et une nuit de sommeil, nous pensons continuer à explorer le Honduras. Gracias a ses cotés typiques et c'est la vraie vie dans un village qui date de la colonie; sans artifices et touristes. C'est injuste de comparer à Antigua qui au départ, était une ville coloniale de grande importance, restaurée à grands frais. Ici, c'est la réalité de la pauvreté et de la tristesse générale. Par contre, ce matin nous avons visité une maison de riche qui a été transformée en musée et c'était très bien. Les petits enfants du proprio nous ont visités; bien élevés et très interessés à voir nos photos.

Honduras

Après avoir reconduit la petite famille à l'aéroport, nous avons navigé à travers la ville de San Salvador pour se rendre à Suchitoto; une ville coloniale restorée mais qui pâle en comparaison avec Antigua. Nous avons passé la nuit devant le poste de police. Le lendemain, nous déjeunons devant le lac pour ensuite parcourir de belles routes secondaires en parfait état qui nous mènent la frontière hondurienne. Sans grande surprise, la bureaucratie nous attendait sadiquement!@#$. Les procédures ont pris une heure et trois quarts et nous étions les seuls! J'ai compté 27 étampes, deux marches de l'autre coté de la frontière, une visite pour photocopies, trois inspections de mon # serie de vehicule, $51 pour le privilège d'entrer aux Honduras. À date, des paysages de toute beauté, des gens apathiques, des guichets automatiques qui ne fonctionnent pas et des routes à cratères.

Nous sommes présentement à Gracias, une ville fondée en 1526 qui montre bien son âge. Nous campons à la finca Bavaria, une plantation de café, propriété d'un allemand et qui nous avait été recommandée par un autre allemand. Nous y sommes bien et pensons y demeurer quelques jours question de décider de la direction à prendre.

A la plage encore!!

Une semaine déjà à regarder les surfers! On apprend ce matin qu'il y a une tempête à Montréal; on vous envie! La vie ici tourne autour du surf; quand il ya des vagues, tout le monde.ou presque, est à l'eau. Une journée, nous sommes allés en excursion avec la famille à la puerta del diablo; la porte de l'enfer. Après quelques détours et quelques heures, la vue des volcans et des villages au bas nous a bien récompensé.