lundi, novembre 30, 2009

Otavalo

Nous avons visité une partie des ruines de San Augustin guidés par un homme de 79 ans en pleine forme . Désirant sauver du temps pour se rendre à Pasto, nous avons emprunté un chemin recommandé par plusieurs personnes dont la police et l'armée; elle s'est avérée très difficile (6 heures pour parcourir 80 km). Sur notre passage nous avons traversé dix rivivières sorties de leur lit ( pas de ponts ). Lors du gros orage de la veille, nous avons vu pour la première fois les piétons se couvrir avec le parapluie des pauvres (feuille de bananier, de palmier et autres). Nous avons couché dans un stationnement extérieur (24hres) à Mocoa.


À Ipiales nous avons visité le sanctuaire très impressionnant Las Lajas (2ème en importance après Lourdes). Encore une fois, nous avons stationné dans la cour intérieure d' une vieille dame ou nous pouvions également avoir accès à la douche et la toilette.

Nous traversons les douanes pour entrer en Ecuador; ça se passe très bien sauf pour l'heure d'attente afin que le système informatique du bureau d'importation de véhicule se réanime. De ce coté du pays les montagnes sont grisâtres mais en après-midi nous retrouvons la végétation et en plus, un petit paradis chez Graham, un Australien très sympatique qui a une belle pépinière de plantes ornementales avec vue sur la ville de Caranqui. Ici nous avons accès aux douches, toilette et salle de lavage et internet. Nous resterons une journée ou plus afin de l'aider à construire un système solaire expérimental pour chauffer sa serre le soir.

jeudi, novembre 26, 2009

Ibarra, Ecuador



Le domaine de Graham


Nous avons visité une partie des ruines de San Augustin guidés par un homme de 79 ans en pleine forme . Désirant sauver du temps pour se rendre à Pasto, nous avons emprunté un chemin recommandé par plusieurs personnes dont la police et l'armée; elle s'est avérée très difficile (6 heures pour parcourir 80 km). Sur notre passage nous avons traversé dix chutes sorties de leur lit. Lors du gros orage de la veille, nous avons vu pour la première fois les piétons se couvrir avec le parapluie des pauvres (feuille de bananier, de palmier et autres). Nous avons couché dans un stationnement extérieur (24hres) à Mocoa.


À Ipiales nous avons visité le sanctuaire très impressionnant Las Lajas (2ème en importance après Lourdes). Encore une fois, nous avons stationné dans la cour intérieure d' une vieille dame ou nous pouvions également avoir accès à la douche et la toilette.

Nous traversons les douanes pour entrer en Ecuador; ça se passe très bien sauf pour l'heure d'attente afin que le système informatique du bureau d'importation de véhicule se réanime. De ce coté du pays les montagnes sont grisâtres mais en après-midi nous retrouvons la végétation et en plus, un petit paradis chez Graham, un Australien très sympatique qui a une belle pépinière de plantes ornementales avec vue sur la ville de Caranqui. Ici nous avons accès aux douches, toilette et salle de lavage et internet. Nous resterons une journée ou plus afin de l'aider à construire un système solaire expérimental pour chauffer sa serre le soir.

lundi, novembre 23, 2009




Nous avons passé trois jours agréables à la hacienda Bambusa. C'est une ferme de 1600 acres où pousse 43 variétés de fruits en plus du café et du bétail. Sur la propriété, il y a un petit hôtel très joli avec superbe piscine. On nous permet de stationner sur le gazon et nous avons accès à une chambre pour la douche. Ça fait du bien de prendre une vacance! On quitte ensuite pour Popayan, une ville coloniale qui ne nous a pas charmée comme d'autres. On couche dans un stationnement qu'on quitte à 4:30 am pour entreprendre la traversée de la cordilière afin d'aller visiter San Augustin; un site archéologique important. La route pour s'y rendre est atroce. Ça prend 6 heures pour parcourir 120 km! Mais les paysages sont à couper le souffle. Nous montons à 3,000 mètres à flanc de montagnes abruptes, couvertes de verdure; c'est très spectaculaire. Arrivés fatigués, nous trouvons un camping où nous sommes présentement à ne rien faire! Ce sera pour demain la visite du site archéologique.

mercredi, novembre 18, 2009

Les Colombiens: sympatiques et de service



Nous sommes présentement à Pereira dans la zone cafétéra où la majorité du café est produite. Depuis notre arrivée en Colombie les gens sont toujours prêts à nous aider. Au centre-ville de Bogota, la gérante d'un stationnement qui ne pouvait nous laisser stationner pour la nuit, est venue avec nous chez un compétiteur pour s'assurer que nous serions en sécurité pour la nuit. Des gardes nous ont laissé stationner pour la nuit à l'entrée d'une mine de sel où il y a une cathédrale souterraine imposante. Ça nous a permi de rencontrer un couple suisse très sympatique dans la même situation avec qui nous avons échanger des informations de voyage le matin , entourés d'enfants curieux qui allaient visiter la mine avec leur professeur.


Que dire des policiers qui nous ont escortés en moto dans la ville de Médillin afin de nous montrer le centre-ville. Un soir, ne trouvant pas d'endroit pour coucher, on demande la permission à l'employé d'une station service très propre qui acquiesce ; le gérant ne veut pas car il trouve que c'est trop bruyant. Il nous ammène chez sa soeur , non avant de nous avoir fait visiter la ville en fête ce soir là. La propriété est magnifique, avec vue sur les montagnes. Le terrain est rempli de fruits que nos hôtes nous ont fait partager. Ils ont même lavé la vaisselle dans laquelle nous avions partagé notre souper avec Nelson, le gérant, en attendant que sa soeur arrive à la maison.

Une roche a endommagé le pare-brise et nous recherchions un endroit pour le réparer. On demande à quelqu'un chez un concessionnaire de véhicule d'occasion; le gérant envoie son employé avec nous chez un réparateur et ne quitte pas avant de s'assurer que le prix est raisonnable! ( 30$) En face, il y avait une entreprise de chromage et en attendant que le pare-brise soit réparé, Suzanne prend l'initiative de faire rechromer la patte de table. Le type le fait sur le champ et insiste même pour polir les pattes ( 8$). Pendant ces quelques heures, les gens se sont succédés pour voir le camion et nous ont donné l'occasion de pratiquer notre espagnol; immersion totale!

Note: nouvelles photos voir la galerie

mardi, novembre 10, 2009

Barichara


Un départ matinal nous a permis de faire un bout de chemin vers une température un peu plus tempéréé. La plaine du fleuve Magdalena permet la culture des bananes à perte de vue. Nous arrêtons pour diner sous un arbre et nous voyons bien que nous sommes à coté d'une base militaire à cause des barbelés concertina; parfait........on pense! En quelques minutes, nous sommes entourés de soldats avec armes sur sept motos. On fini par les convaincre que nous voulons seulement manger à l'ombre et ils nous quittent en nous souhaitant bonne appétit. Le soir venu, il fait toujours trés chaud . Nous cherchons en vain une place décente pour coucher et nous avons la permission de coucher à la station de service avant de faire le plein. Le chef decide après avoir rempli que ce n'était pas possible!@# Un homme observe nos démarches et nous propose de le suivre; on suit! Il nous ammène dans une rue de terre en ville dans un stationnement d'hotel appartement et explique au propriétaire notre situation. Il nous charge 8.00$ pour camper dans une cour fermée fleurie, avec cages d'oiseaux juste à coté d'une chambre très propre avec douche ; quel bonheur! Comme quoi, il fini toujours par surgir une solution. Notre expérience d'Amérique centrale nous sert bien!




Le lendemain, nous passons par Baranquilla; une grande ville moderne que nous quittons rapidement. Un balneario ( genre de terrain de camping avec douches) nous accueille pour une nuit rafraichissante.



Nous quittons de bonne heure et la route est à nous; le dimanche, les camions prennent congé. Tout se transporte par camion et le traffic est continu, ce qui ne permet pas plus que de 50 km heure de moyenne et encore moins plus on monte dans la Sierra. Par contre, la conduite est disciplinée et les routes impeccables, alors on peut regarder le paysage qui est de plus en plus spectaculaire . On a vu de multiples chutes coulant de centaines de mètres jusqu'à coté de la route dans une végétation luxuriante; nous sommes maintenant à plus de 2000 mètres d'altitude entourés de montagnes abruptes ( on dit 50% de pente)Le détour vers la ville coloniale de Barichara nous ammène à parcourir une vallée avec des paysages que notre camera ne peut capturer. Tout est d'une propreté parfaite; même les aires d'arrêts et les villes. C'est notre constatation; ici en Colombie les gens sont très conscients de l'environnement, sont éduqués , il n'y a pas de chiens errants et de radios au max...comme au Mexique. La noirceur gagne sur nous avant qu'on trouve un vrai camping à Villa de Leyva, une autre belle ville coloniale . C'est le plus beau camping qu'on ai vu depuis plusieurs années avec eau CHAUDE, tranquille dans les montagnes. On prend la décision de rester quelques jours, question de jouir de la température, de visiter sans se presser et de laver notre linge........ça fait déjà 3 semaines qu'on a quitté la maison.



Mais ça nous a pris du temps pour s'y rendre! Le détour nous a mené sur une route large comme le camper en traversant une vallée fertile qui sortait d'un autre monde! Les locaux dans les fermes que l,on croisait, étaient très surpris de nous voir et nous aussi; on se serait pensé en Bolivie, les femmes avec des chapeaux melons, les hommes avec les capes de laine.

vendredi, novembre 06, 2009

Minca, forêt tropicale


La saga du container a commencée vendredi. Il fallait acheter des assurances; alors in se présente mais....ils n'en vendent pas le dernier jour du mois.... pourquoi pas! On en trouve ailleurs finalement! Ça a été comme cela vendredi, samedi et mardi! Le camion est finalement sorti mardi à 4:00PM et nous étions là depuis 8:00AM. Mais tout est bien qui fini bien et nous avons pris la route le lendemain pour Santa Marta.
En arrivant , nous stationnons à un supermarché quand un type nous invite chez lui pour souper ou diner le lendemain parce qu'on est des étrangers. Nous n'y sommes pas allés car il faisait tellement chaud qu'on voulait aller dans les montagnes pas loin. On nous indique qu'il y a une finca à Minca où nous pourrions camper. La route est atroce et pensons rebrousser chemin à quelques reprises. Un type rencontré sur la route nous invite chez lui et c'est là qu'on allait! Rendus au village, on voit une annonce qui dit Finca Sans Souci; alors voir.


Un autre km atroce pour voir le camion de nos partenaires de container qui attend là dans la pluie et la boue; quel hazard incroyable! Je crois qu'ils pensaient être les seuls à pouvoir se rendre là avec leur camion 4X4 +++. Nous finissons par nous stationner et prendre une douche bien méritée. D'ici, à 1000 mètres d'altidude, nous avons une vue de la mer et de Santa Marta. La température est beaucoup plus douce mais il pleut beaucoup; c'est la forêt tropicale. Nous pensons y rester deux jours pour s'organiser et partir vers les montagnes du sud vers Bucaramanga.

Les Colombiens sont vraiment hospitaliers, la conduite meilleure qu'au Mexique et les routes à date sont belles mais payantes, sans être des autoroutes.

Nouvelles photos sur la galerie.

mardi, novembre 03, 2009

Victoire

Nous avons finalement sorti le camion du port après une autre dure journée de bureaucratie. Nous prenons la route demain .
Nous mettrons des photos et plus de détails quand nous le pourrons.