dimanche, novembre 28, 2004

Nouvelles de Oaxaca

dimanche, 28 novembre 2004

Après une journée * qu’est-ce qu’on fait icîte* ,nous avons fait un bon bout de chemin jeudi matin où vers 13 :00, Suzanne se portant mieux on part vers Veracruz. Belle autoroute, tout va bien on devrait être là dans une heure. Eh non, c’est pas de même que ça marche! On tombe sur une route pleine de trous, de camions, etc… mais avec toujours des postes de péages. On croirait que quelqu’un décide d’installer un poste de péage pour financer sa maison car il y a toujours une belle maison devant et pas nécessairement de route! Trois heures plus tard, on arrive au camping qui n’existe plus. Le garde du terrain de l’ancien camping nous suggère un autre endroit à trois minutes. 15 minutes plus tard, on se retrouve presque en ville et l’endroit est une plage genre Wildwood mais pas de camping. On décide de visiter cette ville coloniale. Le vieux port ( malecon) est très beau, le zocalo ( le parc ou plazza centrale) est invitant mais impossible de stationner. Suzanne n’étant pas encore complètement rétablie et la noirceur approchant dans une chaleur humide, nous décidons de sortir de la ville en direction des montagnes et éventuellement Oaxaca dans l’espoir d’arrêter avant la noirceur. Une autoroute nous mène a 140 Km plus loin et on campe dans un petit village du nom de Cosamaloapan à la sortie vers Oaxaca, encore dans un Pemex où on ne semble ni déranger ou intéresser personne à part d’un petit gars qui nous tape une fois son ballon sur le camion et nous réveille en sursaut!

Nous sommes bien heureux de ce début de voyage plein de surprises. Le plus surprenant et c’est bien; nous n’avons jamais rencontré de véhicules récréatifs ni touristes sauf un Québécois et une Ontarienne à El Tajin.
Le lendemain, nous quittons de bonne heure. Les premiers 40km, la route est en très mauvais état et il y a beaucoup de trafic. Aussitôt au pied de la Sierra Madre, le pavé est parfait et il n’y a plus aucun trafic. Nous montons sans arrêt en tournant sans cesse jusqu’à 9,680 pi d’altitude d’après le GPS. C’est comme dans un parc avec des forêts de pins, des vues extraordinaires , des précipices à la place de l’accotement, des chutes, des oiseaux et quelques chapelles. J’espère inclure des photos a mon prochain café internet. Durant les trois heures de l’ascension, nous n’avons vu que quelques véhicules; quelle belle paix! La descente se fait en compression jusqu’au plateau où est situé Oaxaca ( wha-ha-ka) à 1730 M d’altitude.
Cette belle ville coloniale est entourée de montagnes car la Sierra continue vers l’ouest et ensuite, c’est le Pacifique. On trouve assez facilement le centre et l’école Bécari où on veut s’inscrire pour des cours qui commencent lundi. Nous visitons un peu autour; c’est propre et beau. La cathédrale a été bâtie en 1529! Beaucoup de musique sur le Zocalo très ombragée; on se sent déja chez nous. Et maintenant : où couche-t-on? Le livre nous indique un campground en dehors de la ville à San Felipe. On s’y rend dans le trafic de fin de journée par toutes sortes de détours. Finalement on y est. Ça dit Trailer Park……mais c’est barré. On décide de souper devant la barrière. Éventuellement, un type sort et nous laisse entrer en disant que le propriétaire revendrait mais de faire comme chez nous. Un autre type arrive sur les entrefaites et nous emmène à un endroit pour la nuit. C’est un américain qui demeure là en permanence et qui parle un français impeccable. Toujours des surprises. Nous passons une bonne nuit à la fraîche.
Au levé du jour, je vois un type qui fait ses exercices devant un des deux campers sur le site. C’est un Ontarien qui nous explique toutes les aires de la place. Nous sommes sur une plantation de maguey, un cactus qui sert à la fabrication du mezcal; une sorte de téquilla que le propriétaire, un américain, distille. Je rencontre celui-ci plus tard et nous nous entendons pour $5 par jour pour un mois et après on verra! Nous voyons toute la ville d’ici. La temperature est de 30C sec le jour et de 14C la nuit. Nous sommes campés sous un figuier qui nous procure l’ombre qu’on a choisi plutôt que l’électricité et la promiscuité. Notre petite génératrice nous tient en vie. Il y a un café internet pas loin dans le beau village de San Félipe où on se rend à pied.

Suzanne qui parle; ce que j’aimerais rajouter, c’est que dans notre ascension, les paysages changeaient constamment suivant le flan de montagne que nous ceinturions : tantôt la foret équatoriale, tantôt la sécheresse désertique et en plus des fleurs de toutes couleurs que je ne connaît pas. La beauté de cette nature redonne de la vigueur.

À tous ceux qui nous lisent; vous pouvez nous donner des nouvelles, posez des questions, faire des commentaires etc en cliquant sur comments ou en nous écrivant à notre adresse internet habituelle que nous consultons religieusement. Ce sera un plaisir d’avoir de vos nouvelles et de pouvoir correspondre.

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