La riviera Maya

Depuis Chetumal, nous nous sommes dirigés vers Tulum ou nous avons campé sur la plage avec un couple allemand. Ils nous ont compté leur voyage depuis un an autour de l’Amérique du Sud. Ils nous ont aussi décrit leur vie dans l’ancienne Allemagne de l’Est, une histoire fascinante!
Le lendemain ,un type du genre mafioso nous a gentiment expliqué qu’il serait beaucoup mieux de camper ou il y a des cabanas…… On comprend le message et nous continuons notre exploration jusqu'à Xpo-ha ( on prononce shpo-ha) La plage est superbe, les conditions de camping un peu moins. Nous y passons tout de même une journée et une nuit agréable.
Le lendemain, étant à 100 Kms de Cancun; la curiosité l’emporte et nous allons voir. C’est très beau comme peut l’être la Floride avec ses hôtels luxueux. Le décor est superbe, la mer turquoise et les touristes nombreux. Un exit rapide nous remet sur le retour vers Chetumal.
À une croisée de chemin ,nous avons le choix du connu et de revenir à Chetumal ou aller vers l’aventure en tournant à droite vers une pointe qui avance jusqu’au Belize qui s’appelle Xcalac ( Shcalac). Après 60 Km et nuit tombante, on arrive à Mahahual, un village de pêche et nous finissons par trouver un endroit pour camper sur la plage à coté d’un restaurant. Ici, tout est tranquille jusqu’à ce qu’un bateau de croisière débarque ses passagers pour une immersion locale. Il y en avait deux au loin. Alors, le lendemain on parcours un route de terre très mauvaise pendant 35 Kms le long de la plage. Il n’y a absolument personne sauf quelques cabanes. Finalement ,un mexicain venant en sens contraire nous dit que le pont à 5 Km est tombé, alors on rebrousse chemin pour prendre la route pavée à quelques kilomètres pour finalement arriver à Xcalat qui est un village délabré et presque abandonné. Nous jasons un peu avec un couple albertain qui campait sur la plage, échangeant nos expériences de voyage.
Pendant tout ce temps, nous consommons de l’essence et aucune station en vue. Finalement, en demandant dans un petit village, on finit par trouver un vieux bonhomme qui nous vend 20 litres dans deux seaux ouverts que je verse avec un entonnoir ( libre-service) il nous charge 10% de plus seulement que le prix à la pompe .L,expérience en valait la peine. Nous savions de l’an dernier qu’il y a toujours un vendeur d’essence à quelque part. C’est ironique parce que les postes d’essences sont modernes et quand il y en a ,il y en plusieurs au même endroits même si c’est un monopole ( Pemex) mais hors des sentiers battus, il peut se passer 400 kms avant d’en trouver.
Nous sommes de retour à Chetumal, pour acheter quelques denrées rares au Guatemala. Nous entrerons au Belize demain matin pour continuer au Guatemala et à Tikal.